L’algorithme Google prend en compte plus de 200 critères que l’on peut classifier en 9 catégories. Certaines sont internes au site Internet, c’est le cas par exemple de l’architecture, de la navigation ou encore du contenu, d’autres sont externes à votre site Internet, c’est le cas par exemple des réseaux sociaux.
Les critères internes à votre site sont ceux sur lesquels vous pouvez agir pour améliorer son référencement.
La navigation
Une navigation optimisée permet aux visiteurs de trouver rapidement l’information qu’ils recherchent et aux robots des moteurs de recherche de mieux parcourir un site en suivant la structure de liens qui leur est proposée.
Sur un site Internet de restaurant, on retrouve des catégories génériques telles que : menu, carte, horaires…L’utilisation de mots clairs offre l’avantage d’une expérience utilisateur simple et d’une analyse optimale de votre contenu par les moteurs de recherche.
Une bonne règle à suivre : pas plus de 3 clics nécessaires pour trouver une information…sans quoi, les internautes interrompent généralement leur navigation et sortent de votre site (c’est ce qu’on appelle le taux de rebond).
Des URL seo-friendly
L’URL est l’adresse qui s’affiche tout en haut dans la barre de navigation. Une URL bien structurée se compose de 3 à 5 mots pertinents.
Mauvais exemple :
- www.paradispizza-marseille.com/p685127
Bon exemple :
- www.paradispizza-marseille.com/livraison-domicile-pizzeria-paradis-pizza.html
Des textes optimisés
Pour aider Google à bien indexer votre contenu, quelques règles de bonne conduite sont à appliquer :
- Utiliser des paragraphes
- Placer les mots clés importants dans la balise « titre »
- Appliquer une structure de titres et sous-titres logique et cohérente : h1, h2, h3
- Inclure les mots clés et leurs synonymes en les alternant
- Optimiser chaque page et article pour un mot clé ou pour une chaine de mots-clés
Deux techniques de référencement restent toutefois à éviter :
- Truffer un contenu de mots clés parce qu’ils sont identifiés comme apporteurs de trafic alors qu’ils ne correspondent ni à votre univers de marque ni aux attentes de votre cible. Le risque : tromper les internautes en les emmenant sur votre site alors que vous ne pouvez probablement pas répondre à leurs besoins, et voir votre taux de rebond augmenter fortement !
- Tenter de tricher avec Google en cachant des mots-clés en chaîne sur l’une des pages de votre site, en police blanche sur fond blanc, visibles uniquement des robots (crawlers). Le risque : être pénalisé par Google qui est désormais capable de détecter ces techniques.
Des images avec des descriptions
Aussi intelligent soit-il, Google et ses robots d’indexation ne peuvent pas « voir » les images. Si vous souhaitez que Google repère vos images, vous devrez donc l’aider en lui expliquant à quoi chacune des images contenue dans votre site correspond.
Pour ce faire, il est important de bien renseignement la balise « alt » ainsi que la description pour chaque visuel.
Sauf si vous lui indiquez clairement, un robot ne sera pas à même de reconnaître qu’il s’agit là d’un hamburger accompagné de frites.
Exemple de code d’une page web incluant une photo identique
La partie verte désigne l’emplacement du visual. La partie jaune correspond au « alt » et permet d’ajouter les mots clés associés à l’image.
Un logo optimisé
Le logo est l’un des tous premiers éléments repéré par les robots. En tant que tel, il convient de l’optimiser en :
- Nommant le plus précisément possible votre image. Il est préférable par exemple d’utiliser le descriptif « paradisio-pizzeria-nice-logo.jpg » plutôt que « logo.png ».
- Ajoutant du texte ALT à votre logo : information concernant votre activité, votre emplacement, votre spécialité…On pourra par exemple, à l’exemple ci-dessus, indiquer dans le texte ALT « Paradisio Pizzeria Nice ». Cette partie vous sert à insérer des informations sur votre activité et votre emplacement.
Des titres de pages et articles optimisés
Les titres de pages ou d’articles jouent un rôle clé dans le référencement d’un site Internet. Non seulement ils attirent les visiteurs mais ils apparaissent de plus dans les résultats des recherches Google.
Plus un titre de page correspond à la recherche des internautes, plus la page a des chances de ressortir en priorité dans les résultats proposés. On dit alors que la page est bien « rankée ».
Les bonnes pratiques à mettre en place en la matière :
- Chaque page et article doit avoir un titre propre et unique
- Le titre doit comporter de 50 à 60 caractères maximum pour être correctement affiché sur Google.
- Le titre doit commencer par le mot-clé principal (s’il correspond bien au descriptif du contenu de la page ou article.)
- Un titre, ce n’est pas une phrase, c’est d’abord une description.
Le titre de la page d’accueil
Pour attirer l’œil des robots et celle des internautes, il est généralement recommandé de ne pas appeler une page d’accueil aussi simplement que « bienvenue » ou «accueil » mais d’enrichir son descriptif avec des informations telles que votre identité, votre emplacement, le nom de votre établissement…
Le restaurant japonais miss-ko est un bon exemple d’un titre de page d’accueil optimisé : non seulement il capitalise sur le nom de son établissement « restaurant Miss-Ko » », mais il communique également sur son identité et son emplacement « Restaurant japonais Paris ».
Dans l’exemple suivant, le titre inclut « restaurant de spécialités végétariennes » et permet au site d’être positionné en page 1 pour la recherche « restaurant végétarien Toulouse » :
Si le branding est un objectif (développer la notoriété de votre établissement) il est également possible, à l’image de ce restaurant « Saveurs Bio » d’inclure le nom de votre restaurant dans le titre de votre page d’accueil.
La méta description
La « méta description » n’est pas prise en compte dans le référencement…A quoi bon l’optimiser alors ? Tout simplement, la méta description contribue à convaincre un internaute de cliquer sur votre lien plutôt que sur un autre.
Plus votre méta sera pertinente et accrocheuse, plus vous serez attirant et séduisant aux yeux des internautes.
La longueur de la méta ne doit pas dépasser 200 caractères, espaces compris. Elle doit se composer de une à deux phrases comportant sujet, verbe et complément. Il est donc recommandé de soigner l’écriture de votre méta description.
Les mots clés et leurs synonymes
Google est de plus en plus intelligent. Au-delà des termes exacts d’une recherche par un internaute, il est capable d’en détecter l’intention de recherche. C’est pour cette raison qu’il est possible, en référencement, d’utiliser non seulement les mots clés mais aussi leurs synonymes.
Par exemple, les synonymes suivants peuvent être associés au mot-clé « restaurant » : réfectoire, auberge, cantine, bistro…
Une recherche sur les termes « cuisine flamande à Lille » génère des résultats en lien direct avec l’expression, mais génère également un résultat intéressant « Bloempot : cantine Flamande ». Cantine est un synonyme de restaurant. Google a compris notre intention de recherche et est capable d’estimer que cette cantine correspond à notre recherche.
Astuce : plus les mots clés stratégiques de votre page sont placés près de la balise « titre », plus ils impactent le référencement de votre site Internet. On constate généralement que placer un mot-clé cible dans les 100 premiers mots joue favorablement sur le référencement.
Un contenu unique pour chaque page
Une seule règle s’applique : ETRE UNIQUE EN TOUTES CIRCONSTANCES.
Google pénalise le contenu dupliqué (copié/collé depuis un autre site web ou depuis votre propre site). Il donnera toujours la priorité au contenu « originel » : si vous pratiquez la duplication de contenu, sachez que non seulement Google ne vous donnera pas la priorité mais qu’il le saura et vous pénalisera probablement pour n’avoir pas respecté les codes de bonne conduite !
Un taux de rebond contrôlé et optimisé
Le taux de rebond correspond au % de visiteurs qui interrompent leur navigation dès leur arrivée sur la page d’accueil, donc au % de visiteurs qui sortent de votre site sans avoir consulté de pages additionnelles.
Le taux de rebond est pris en considération par Google. C’est pourquoi il est recommandé d’inclure des vidéos et des images, qui, c’est démontré, font chuter le taux de rebond et encouragent les visiteurs à continuer leur navigation : plats, décor, équipe, matières premières, soirées, clients heureux… pour un restaurant, la matière visuelle ne manque pas, alors pourquoi s’en priver ?
Comment évaluer la qualité d’un taux de rebond ? Il n’y a pas de règle stricte en la matière car cela dépend du secteur d’activité, de la nature du site (site marchand, blog, site d’information,…), du niveau de concurrence sur les mots clés ciblés…Si vous devez vous fixer un objectif, visez un taux inférieur à 40%.
Pour le mesurer et le contrôler, il faut installer un Google Analytics sur votre site web.
Vitesse de chargement optimisée
Ce point a un lien direct avec le taux de rebond. En effet, un site lent à se charger fait fuir les visiteurs (qui, sur Internet, sont habitués à l’instantanéité et à la rapidité), augmentant ainsi le fameux taux de rebond ou taux de sortie.
Un site lent impacte négativement le référencement d’un site Internet. Comment évaluer la vitesse de chargement de votre site ? Certains outils gratuits permettent d’obtenir un score de vitesse de chargement ainsi que des pistes d’amélioration possibles :
- GTmetrix
- PageSpeed Insights (Google)
- Pingdom Tools
Nous avons passé le site de LivePepper à la moulinette sur GTmetrix. Voici les résultats générés par l’outil :
- Une notation globale – A : excellente vitesse de chargement / F = vitesse de chargement très lente
- 4 chiffres clés : le temps de chargement (3.30s) / la taille de la page 444KB / et le nombre de requêtes effectuées sur cette page dans la journée
- Un détail de tous les éléments qui entrent en jeu dans la vitesse de chargement de la page analysée avec une notation et un niveau de priorité.
Comme on peut le constater sur la capture d’écran ci-dessus, la liste des éléments qui entrent en jeu dans la vitesse de chargement est longue. On peut retenir toutefois que 4 éléments clés jouent un rôle majeur : un bon hébergement, un système de cache, un CDN (Content Delivery Network) et des photographies optimisées pour Internet.
Des liens internes riches en mots-clés
Les liens internes sont les liens crées entre différentes pages d’un même site Internet. L’ancre est un élément important. Pris en considération par les moteurs de recherche, il désigne les mots cliquables qui constituent le lien.
Il faudra donc apporter une attention particulière au choix des mots de l’ancre afin de faciliter le travail des moteurs de recherche et ainsi faciliter votre référencement.
Exemple : « Amoureux de l’Orient, découvrez notre sélection de tajines et couscous marocains ! ». Admettons que l’on souhaite créer un lien interne depuis les termes «tajines et couscous marocains » afin d’emmener les visiteurs vers une autre page du site Internet sur le service traiteur ou commande en ligne. Les mots clés de l’ancre devront alors comporter les expressions « commande en ligne tajines Marocains à Lyon »
Il est recommandé de ne pas abuser des mots clés « cliquez ici » ou « en savoir plus », sans quoi Google est susceptible de vous pénaliser pour sur optimisation.
Blog interne
Il n’y a pas si longtemps que ça, les entreprises créaient des blogs dans le seul but d’améliorer leur référencement. Elles avaient alors pour habitude de truffer leur contenu de mots clés stratégiques afin d’envoyer des signaux aux moteurs de recherche. Le blog n’était donc pas (ou peu) promu puisque l’objectif n’était pas d’avoir de réels lecteurs mais uniquement de faire grimper le référencement.
Ce temps est révolu. Aujourd’hui, un blog est un outil de communication interne et externe pour les entreprises, qui l’utilisent pour :
- Se positionner en tant qu’expert ou référent dans un domaine d’activité ciblée
- Attirer des visiteurs (prospects) par un contenu intéressant avant de les soumettre à une démarche plus commerciale (le tunnel de conversion)
- Construire l’identité d’une marque
- Annoncer une nouveauté, décrire de nouvelles fonctionnalités produits…
- Montrer les coulisses de l’entreprise…
Les raisons sont multiples ! Si votre domaine d’activité s’y prête, pourquoi alors se priver d’un outil de communication aussi précieux, capable de faire briller votre image mais aussi de vous faire voir des moteurs de recherche ?
Les bonnes pratiques à retenir pour le blog de votre restaurant :
- Fréquence de publication
Il ne s’agit pas de publier tous les jours mais bien d’être régulier : 2 fois par semaine, 2 fois par mois… ? A vous de décider de votre rythme de publication, le minimum recommandé étant d’une fois par mois.
En optimisant le référencement de votre blog, c’est le référencement de tout votre site Internet que vous optimisez !
- Liens sortants
Nous avons vu les liens entrants (emmenant les visiteurs vers une autre page de votre site Internet), penchons-nous à présent sur les liens sortants. Ils comptent aux yeux de Google car c’est une preuve que vous êtes dans une démarche intéressante et que vous êtes là pour apporter de la valeur ajoutée à vos internautes.
Vous pouvez en effet faire référence à d’autres sites, entreprises, blogs… et ainsi suggérer à vos visiteurs d’autres pages pertinentes sur des domaines ciblés.
- Boutons de partage
Si votre blog est construit dans une démarche intéressante et non intéressée, vous avez alors plus de chances que les internautes aient envie de partager votre contenu. Votre blog est donc l’endroit rêvé pour obtenir des partages sur Facebook, Twitter ou Google+. Pour faciliter le partage par vos visiteurs, il convient donc d’ajouter à un (ou plusieurs) endroits du blog des boutons de partage : en haut ou en bas des articles ou pourquoi pas sur le côté ? Vous augmentez ainsi votre visibilité sur les réseaux sociaux (et avec elle, votre référencement naturel)
- Interactions et conversation
On entend régulièrement parler de community management, cette fonction qui a le vent en poupe depuis plusieurs années. Sa mission principale est, comme son titre le sous-entend justement, d’animer une ou idéalement, des communautés en ligne.
Le terme animer veut tout simplement dire de faire vivre la communauté en : réagissant aux commentaires, en publiant régulièrement du contenu ciblé par rapport à ses centres d’intérêts et en modérant les commentaires laissés par cette dernière.
Au-delà de ces interactions « intra-communautaires », il est également très intéressant de prendre le temps d’aller visiter et commenter d’autres sites, forums et blogs traitant de sujets d’intérêt pour vous et votre communauté.
A ce titre, Google met à votre disposition un outil de recherche dédié aux blogs qui vous permet d’identifier ceux qui représentent un intérêt pour vous et pour votre communauté.